Pourquoi construire des DMS pour la latence et la robustesse des signaux ?

Depuis quelques années, l'industrie automobile encourage l'utilisation de systèmes de surveillance et d'alerte du conducteur (
) dans tous les véhicules. La plupart des nouvelles voitures sont équipées d'une forme ou d'une autre de surveillance, et les autorités réglementaires imposeront probablement dans un avenir proche une forme ou une autre de suivi des distractions du conducteur. Il n'est donc pas surprenant que la conversation soit passée de la question de savoir si votre véhicule est équipé d'un DMS à celle de savoir quelle est la qualité de ce système.

Le DMS vise principalement à améliorer la sécurité en alertant le conducteur en cas de distraction ou de somnolence, tout en fournissant des informations essentielles au système avancé d'aide à la conduite (ADAS). Le DMS prend également en charge des applications de conduite collaborative et d'assistance embarquée. À mesure que les autorités de réglementation et le NCAP poursuivent l'adoption du DMS pour tous les véhicules, la surveillance du conducteur passe du statut de fonction agréable à posséder à celui d'élément omniprésent de l'automobile.

Dans ce contexte, les attentes des équipementiers automobiles en matière de performances du DMS augmentent, notamment en ce qui concerne l'expérience de l'utilisateur. Le protocole d'essai de l'EuroNCAP fixe des exigences élevées pour la fonctionnalité du DMS, notamment une latence maximale de 0,16 seconde pour effectuer la transition entre le lézard et le regard.

Mouvements de type lézard - lorsque le conducteur se concentre sur une tâche en détournant les yeux de la route alors que sa tête ou son visage reste tourné vers l'avant.

Mais pour de nombreux fournisseurs de DMS, plusieurs obstacles remettent en cause la robustesse de la solution :

• Diversité des conducteurs - à travers des aspects tels que l'ethnie, le sexe, la coiffure et la morphologie.

• Occlusion - causée par des objets tels que des lunettes, des chapeaux et des couvertures faciales, ainsi que par le maquillage.

• Scénarios de conduite - tels que la lumière du soleil et le comportement du conducteur.

Étant donné que les signaux de base - la position de la tête, le regard et l'ouverture des yeux - sont à la base de toutes les fonctions du DMS, un DMS de premier ordre devrait donner la priorité à la robustesse et à la latence de ces signaux en tenant compte de la diversité et de l'occlusion. C'est la meilleure façon de répondre aux exigences du NCAP et d'offrir une bonne expérience à l'utilisateur.

C'est pourquoi Tobii a développé un nouveau logiciel basé sur l'IA pour la surveillance des conducteurs, avec une robustesse supérieure, et sans latence de suivi du regard et de la pose de la tête. Il fonctionne également sans tenir compte des accessoires tels que les chapeaux et les lunettes, et pour toutes les ethnies.