Il est peut-être plus facile de comprendre cela à l'aide d'un exemple. L'une des applications de l'eye tracking dans la RV est la formation du personnel, car elle permet non seulement de simuler un environnement pour des tâches telles que la préparation d'une chambre d'hôtel pour un client, mais elle fournit également des preuves pour le retour d'information, par exemple lorsqu'un mini bar n'a pas été vérifié alors que la gouvernante a regardé la bouteille de bière vide dans la poubelle. Mais voilà, si la pièce dans laquelle vous vous entraînez n'est pas crédible et ne favorise pas les comportements naturels de la femme de ménage, la formation n'aura pas l'impact escompté : si la femme de ménage ne peut pas ouvrir le minibar dans l'environnement virtuel, elle n'apprendra pas à regarder à l'intérieur.
De même, si un shopper ne peut pas interagir avec les produits dans une Etudes Shopper, ou si un voyageur n'est pas en mesure d'emprunter tous les itinéraires possibles dans un espace dans une étude d'orientation, le comportement observé sera adapté au contexte que vous avez présenté plutôt qu'au comportement naturel que vous souhaitez tester. Dans cet article, je vais aborder quelques questions qu'il est bon de prendre en compte lorsque vous concevez une étude d'eye tracking pour la RV.
Questions à se poser lors de la création d'un environnement de test de RV
L'un des aspects les plus passionnants de la recherche sur l'eye tracking en RV est la gamme presque illimitée de questions qui peuvent être posées, mais cela suscite immédiatement encore plus de questions sur la façon de mettre en place et de mener une étude. Comme pour toute bonne recherche, vous voudrez planifier et tester votre étude avant de commencer à collecter des données, voici donc quelques éléments à prendre en compte lors de la conception de votre étude :
1. Quel doit être le degré de réalisme de ma RV ?
Les environnements de réalité virtuelle peuvent aller de scènes très stylisées ressemblant à des dessins animés à des scènes photoréalistes magnifiquement rendues qui feraient la fierté d'Hollywood. Aussi géniale que puisse paraître cette deuxième option, il ne faut pas oublier que l'ordinateur doit générer toutes ces images et que plus la scène est complexe, plus cela est difficile, tout en maintenant un taux de rafraîchissement régulier de l'écran du casque.
Mon conseil serait de garder la scène aussi simple que possible, sans sacrifier trop de ce qui fait croire au cerveau qu'elle est réelle, donc d'utiliser des objets en 3D plutôt que de simples objets en 2D qui n'ont pas la profondeur nécessaire et, si possible, d'avoir un bon éclairage, parce que les ombres et les reflets sont des moteurs contextuels importants de l'attention.